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Ce site a pour but de promouvoir le vodou traditionnel et la kabbale authentique en Haïti.

Cérémonie vodou

Cérémonie vodou

MYTHES VAUDOU 


« Le vaudou haïtien, comme le « candomblé » au Brésil ou la « santeria » à Cuba, est la reconstitution de croyances et de pratiques africaines par les esclaves noirs déportés vers le Nouveau Monde. Donc, la majorité des croyances qui font partie de la mythologie haïtienne sont très familières aux cultures africaines avec quand même certaines variantes culturelles ou linguistiques». Pour reprendre Mimi Barthélémy, « la plupart des ethnies d’Afrique noire se retrouvent à Saint-Domingue, mais l’influence des tribus fon jointe à celle des Yorubas du Nigeria sera prépondérante. La Guinée a été, pour les esclaves de l’île, une sorte de paradis perdu, le véritable lieu de naissance des esprits. Le vaudou est vécu comme moyen de liaison avec l’Afrique.» Dans le vaudou, tout comme dans les autres religions traditionnelles, les mythes expliquent le processus de la création (cosmogonie) du monde, la genèse des dieux (théogonie) et celle des hommes (anthropogonie). »



Mythe cosmogonique vaudou 


Chems Eddine Chitour pense que les mythes offrent diverses versions de la création du monde : certains décrivent un univers qui vient du néant et d’autres spéculent qu’il a toujours existé. « La majorité des mythes ont en commun de ne pas présupposer l’existence d’un univers incréé, immuable et éternel ; ils suggèrent des étapes et des devenir possibles du monde : apparition de l’Univers à partir du néant (ex nihilo), du chaos, de l’inconnu ou d’une entité hors de portée de notre compréhension ; naissance du temps et de l’espace, de la lumière et de la matière». Quelques mythes embrassent tout le cycle de l’existence de l’univers : sa naissance, son évolution et sa disparition. D’autres partent du principe que l’univers fait partie d’un cycle sans fin. Le vaudou présente à ses adeptes des moyens de comprendre l’origine du monde. »

La croyance mythique des vodouisants est très proche de celles des religions traditionnelles africaines. Presque tous les mythes haïtiens reflètent les quatre thèmes majeurs de la mythologie de l’Afrique Noire : La création, l’éloignement de Dieu, l’entrée de la mort dans l’univers, et l’idée de l’aveuglement de la mort. Ces mythes sont variables d’une région à l’autre. Mais l’essence reste la même partout. 

Les premiers vodouisants confondaient l’Être Suprême avec l’univers, plus particulièrement avec la voûte céleste. Tout comme les Bwa, les Pygmées, les Mosi, Les Gula et les Anyi, les vodouisants ont cru qu’à « l’origine, Dieu, voûte céleste, était si proche de la terre qu’on pouvait le toucher de la main, et c’était le bonheur, la paix, l’abondance. Mais un jour, une femme peule portant sur sa tête une charge de bois qui touchait à la voûte, pria Dieu avec humour de se soulever un peu. Dieu accéda à son désir, monta très haut, et depuis lors laissa les hommes en butte aux puissances supérieures, sans plus intervenir dans leur vie ». Ce mythe nous montre deux choses. Tout d’abord la distance de la terre par rapport au ciel. Et la deuxième chose est l’éloignement de Dieu qui confirme que Dieu et le ciel sont confondus en une même entité. Cela se confirme des fois par des prières adressées à Dieu, où le mot ciel est souvent remplacé Dieu.



2. Mythe théogonique vaudou


Toute culture, toute religion, à un moment de son histoire cherche à expliquer l’origine du monde. Les mythes théogoniques mettent un accent particulier sur l’origine et l’histoire des dieux. La mythologie du vaudou haïtien explique aussi la façon dont les dieux ont créé le monde. Cette mythologie a non seulement expliqué, mais aussi donné les noms des dieux qui ont conçu le cosmos. Il faut se rappeler que la plupart des terminologies mythiques dans les rites du vaudou et nombre de récits sur l’histoire des dieux ou des esprits en Haïti se retrouvent chez les Fon et les Yoruba en Afrique. Laënnec Hurbon cite à titre d’exemple un fragment d’un mythe sur Legba (Loa vaudou) recueilli chez les Fons :

Mawa et Lisa créèrent le monde en six fragments qu’ils distribuèrent à six de leurs sept enfants. Legba fut laissé pour compte et devint le commissionnaire de la famille avec pour compensation le don de toutes les langues. Sagbata obtint la terre et Xéviéso le tonnerre. Mais Legba fut jaloux de Sagbata. Il lui insinua de mettre l’embargo sur la pluie, puis alla trouver Mawu sa mère, et lui raconta qu’il y avait pénurie de pluie dans le ciel. Mawu, en ménagère avisée, stocka ce qui en restait et décida ainsi qu’il n’y en aurait plus pour la terre. Comme les hommes commencèrent à se plaindre, Mawu envoya Legba enquêter sur les lieux. Legba vint alors trouver Sagbata sur la terre et lui suggéra de faire un immense brasier. Mawu eut peur que le ciel ne prit feu et commanda la pluie. Ce mythe dégage la position de Legba dans la vie des vodouisants haïtiens. La mythologie vaudou présente Legba comme un intermédiaire entre Dieu et les humains. Il est le messager de Dieu auprès des hommes. C’est lui qui aide les vodouisants à comprendre le langage des esprits.



3. Mythe anthropogonique vaudou


L’origine de l’homme et de la femme est aussi un sujet très important dans la mythologie. Chez les vodouisants haïtiens, les couples humains sont comme des siamois. Le mythe de l’autre moitié l’explique fort bien :

Le sixième petit matin de la création, Papa Bondieu, accoudé au balcon du ciel, considère, avec une certaine satisfaction, les étoiles, innombrables loupiotes qui s’éteignent au lever du jour. Papa Bondieu trouve que cela est bon. Il baisse les yeux et admire les océans, les fleuves, les lacs qui regorgent de bêtes à écailles, de dauphins et autres mammifères colossaux et microscopiques. Il admire de même, la terre tout égaillée de bêtes à cornes, de bêtes à poils gigantesques et minuscules. Il s’émerveille de voir dans les airs quantité de bêtes à plumes de tout poil. Papa Bondieu trouve que cela est bon. Il décide alors de créer l’humanité. Il prend de l’argile et fait trois boules, deux petites pour deux têtes et une grosse pour un ventre. Avec un long boudin, il fait quatre bras et quatre jambes. Il rassemble le tout et leur donne les deux sexes, comme pour la vanille, et il pose cette créature androgyne sur le sol. L’humanité fraichement créée, se met à rouler, rouler à grand fracas, s’appuyant tantôt sur les mains tantôt sur les pieds. […] Papa Bondieu ne fait ni une ni deux, il dégaine sa machette et raa… coupe son œuvre en deux moitiés. L’humanité divisée en mâle et femelle se retrouve debout sur ses pieds, pour la première fois et se met aussitôt à courir, à courir […]. Chacun cherche la moitié qu’on lui a enlevée.

Ce mythe retrace non seulement le processus de la création, mais surtout il met un accent particulier sur le côté sentimental de l’être. On est toujours à la recherche de son autre moitié. Ce qui est intéressant, c’est que cette façon de raconter la création chez les vodouisants met quand même Dieu au centre. Ce mythe est grandement influencé par la conception judéo-chrétienne de la création. Les mythes évoquent aussi l’origine de la mort dans le monde. Dans son souci de recenser les mythes et les contes du vaudou, Mimi Barthélémy rappelle que pour les vodouisants la mort vient avec le désir d’avoir des enfants.

Lorsque le Grand-Maître créa le monde des minéraux, le monde des végétaux et celui des animaux, il différencia aussitôt les sexes. C’est pourquoi, déjà en ce temps-là, la pierre avait son caillou, la rose son jasmin, la tortue son mâle et Jules sa Juliette. Aucun de ceux-là ne pouvait avoir d’enfants et aucun ne mourait. Quand ils devenaient vieux, ils rajeunissaient et tout recommençait. Voilà qu’un siècle, Tortue se prend à soupirer : elle veut des petits. Tu as la vie, lui dit Papa Bondieu, pourquoi veux-tu la donner, garde-la ! Un siècle plus tard, Tortue soupire plus fort encore, elle veut des enfants. Si tu donnes la vie à tes enfants, tu perdras la vie et tu mourras, insiste Papa Bondieu. Alors Tortue de s’exclamer : puisque tu nous as donné la vie, pourquoi nous empêches-tu de la donner à notre tour ? Papa Bondieu convaincu, exauça Tortue. C’est ainsi que Tortue et toutes les tortues du monde eurent des enfants. Les humains qui, en ce temps-là, faisaient tout comme les tortues, en eurent également. C’est ainsi que les enfants vinrent au monde, et la mort aussi. Mais les pierres qui n’ont jamais voulu donner la vie, les pierres n’ont jamais connu la mort, ni l’enfantement. Elles se contentent de vieillir, puis de rajeunir, de vieillir, de vieillir, de rajeunir…. Ce n’est pas sans raison que les enfants sont considérés comme une richesse pour les

familles en Haïti, les vodouisants en particulier. Pitit se byen malere (Les enfants sont la richesse des pauvres), dit-on.


Kreyasyon premye nanm nan

Kreyasyon premye nanm nan

Kreyasyon premye nanm nan


YON KOUT LISTWA SOU MONN LAN YO PA RAKONTE N LÒT KOTE

Pou l te kreye monn lan, Bondye te kreye yon nanm. Nanm sa ki te pral pote non "Adam Harishon". Nanm sa te konpoze ak de eleman kle ki se: Limyè/Ohr (plezi) ak Veso/Kli (mank). Sa se premye faz kreyasyon an. Nanm sila a, nan moman sa menm, te sanble ak Bondye. Se pou sa li ekri: "Bondye kreye lòm ak imaj li. La, lòm nan pa fè referans ak yon endividi men pito yon antite espirityèl. 

Men sa k te fè nanm nan sanble ak Bondye se paske Bondye se yon Inite epi l li menm tou li te yon Inite. 1+1=1. Pa t gen okenn separasyon ant lòm ak Bondye paske yon te fè Youn. 

Nan dezyèm faz kreyasyon an, Limyè ki te ranpli nanm nan pral diminye tèt li piti piti. Sa ki pral lakòz separasyon nanm nan ak Bondye epi li pral brize an plizyè ti moso tou. Chak ti moso nanm sa pral bay yon endividi, fason n ap asiste nan monn fizik la. Ti moso sa yo pral tounen etensèl kote yo chak pral pati ak ti kal limyè anndan yo ki se rezidi limyè sa ki te ranpli nanm jeneral la okòmansman. 

Rezilta! Youn pral diferan de lòt nan vizay kou nan panse. Yo pral pèdi koneksyon ant yo epi ak limyè a. Yo pral koumanse viv apa youn ak lòt. Yo pral viv apa parapò ak Bondye ki se sous limyè a.

Depi lè sa a, reyalite a pral divize an de (2) monn: monn materyèl oswa fizik la ak monn espirityèl la. Materyèl paske l pral separe ak Bondye epi monn espirityèl la, se egzakteman kote Bondye tout bagay fè youn nan. Konsa tou, yo rele monn materyèl la monn tenèb la. Se kote Limyè Bondye a pa klere. Epi monn espirityèl la se monn Limyè a kote l ap briye nan tout esplandè l. 

Sa ki karakterize Bondye se paske paske l se yon sistèm ki baze sou Bay plèzi. Tandiske, monn fizik la ki se monn kote n ap viv la chita sèlman sou resevwa plèzi Bondye ap bay la.

Pwoblèm monn lan se pa paske lèzòm ap resevwa plèzi Bondye ap bay la men se paske plèzi sila a pa sikile. Sa vle di, Bondye bay plèzi a, epi lèzòm resevwa l pou pwòp tèt yo. Kabalis yo rele pwopriyete sila a: dezi pou resevwa pou pwòp tèt ou. 

Kidonk, resevwa plèzi a pa pwoblèm. Men resevwa plèzi a pou pwòp tèt ou a kreye separasyon ant ou menm ak sous la kidonk, ou resevwa plèzi sa mal.

Dezi pou w resevwa plèzi a pou pwòp tèt ou a se li menm Kabalis yo rele Ego a. Sa ki fè, lòm nan vin tounen yon platfòm kote li gen de gwo Fòs nan lanati k ap aji sou li. Youn rele Fòs Bay la (Kreyatè a) ak Fòs resepsyon an (Ego a). 

Lòm se yon nati nan lanati. Li se sèl pati nan kreyasyon an Bondye kreye an deyò de li. Dayè, mo kreyasyon an li menm nan etimoloji ebrayik li, fè referans ak sa ki an deyò de Bondye. Sa vle di, se absans limyè Bondye nan lòm ki fè l egziste. Lòm fèt pou l viv endepandan parapò ak Bondye. 

Daprè prensip kreyasyon an, nou pa fouti di lòm fè peche paske l ap pwofite de sa Bondye ap bay la. Nou ka pale de peche nan Kabal la, se sèlman lè n ap abòde nosyon koreksyon lòm nan.

Le vodou est aussi un art. Il y a des chants, des dances

Yon vodouyizan k ap jete dlo

Yon vodouyizan k ap jete dlo

Kòman nou jete dlo e poukisa nou fè l ?


Poukisa yon moun jete dlo ?

Jeneralman nou jete dlo pou fè yon sèl ak tout fòs ki nan nati a, pou n kote ak espri ki nan 4 pwen kadino yo

Ankò nou jete dlo pou n ka gen plis fòs.

Chak maten e chak swa, li enpòtan pou n fè sa. Avan n jete dlo, prezante l 4 fasad : 

Ès: van

Wès: dlo

Sid : dife

Nò: tè

Kenbe balèn lan nan men goch e gode dlo a nan men dwat ou, bay fas nou a lès, salye yo anvan epi leve balèn nan epi di : Olohum maitre du vent, fais nous parvenir les flux énergiques de ta force, absorbe tous les dangers et tous les complots d'où qu'ils viennent. Epi salye yo ankò.

Vire a lwès, salye espri dlo yo epi di : Olohum, maitre de toutes les eaux, de tous les loas. Couvrez-nous sous les puissantes forces de la reine des eaux. Epi salye l ankò.

Vire nan  sid salye yo epi leve balèn nan ak gode dlo a epi di : Olohum, maitre du feu, Dieu qui éclaire celui et celle qui saint et qui agit, brille ta lumière sur nos chemins, défends nous contre les imprévisibles et libère nous contre ceux qui veulent nous enchainés. Epi resalye an tèm remèsiman.


Epi ale nan Nò, salye espri tè yo epi di : Olohum, maitre de la terre, nouricière des femmes et des hommes, bénis nous et protège nous contre la mauvaise foi des filles et des fils Oleta. Epi salye yo ankò. Epi retounen a lès salye l ankò an siy remèsiman a 4 fòs yo.


Jete dlo

Kounya jete dlo. Lè n ap jete dlo, jete sou bò goch nou avan, epi sou bò dwat nou epi nou jete nan mitan.

Lè n ap jete agoch di ago (nou la), lè n ap jete adwat di agosi (yo la) epi lè n ap jete nan mitan di agola (nou tout la, ni mwen ni tout sa m pa wè yo.)

Lè n fin jete dlo, nou ka bwè rès la, benyen avè l oswa kite l pou pita pou menm pratik la. Nou pa bezwen resakre dlo a ankò.

Men nan demen n ap pran yon lòt dlo epi n ap sakre l ankò.

Nou ka jete dlo a devan pòt nou ou byen devan tèt kabann nou.


Ref: Pawòl yo se pou manbo Eunide.

La différence entre la Kabbale et la religion?


Quelle est la différence entre la Kabbale et la religion?


Il n'y a aucun lien entre la Kabbale et la religion. La religion a émergé du fait que les gens ont reçu un texte kabbalistique, mais ils ne savent pas comment le lire et le comprendre correctement.

En règle générale, un homme religieux, ouvre la Torah ou un autre livre écrit par des kabbalistes qui sont des personnes ayant atteint le monde supérieur, l'interprète dans des images matérielles de notre monde, c'est-à-dire en des termes qu'il comprend.

Par exemple, le voyage des pères ( le peuple d'Israël ) il le perçoit comme un voyage sur la Terre et non comme un voyage en lui-même à différents niveaux d'égoïsme. 

Il traite les meurtres, les défaites, les victoires et d'autres événements et phénomènes décrits dans la Torah ( l'ancien testament ) comme toutes sortes d'aventures dans notre monde. Il est comme un petit enfant à qui vous parlez de quelque chose de plus élevé, mais qUI le perçoit selon son niveau, selon ce qu'il voit autour de lui.

Le problème est qu'il n'y a qu'un langage pour la description du monde spirituel et de notre monde. Par conséquent, une personne qui est au niveau de notre monde prend tout littéralement, et c'est la source de la religion. 

Mais une personne qui est au niveau spirituel l'interprète correctement parce que pour lui c'est la Kabbale, le monde supérieur, l'interaction avec le Créateur.

Question: Comment une personne religieuse peut-elle se rapporter à la Kabbale?

Réponse: On dit que tout homme juge tout selon son niveau de corruption. voilà le gros problème.

Les kabbalistes comprennent que les religieux ordinaires interprètent mal la Torah dans les limites étroites de leur perception. Mais ils doivent maintenir leur niveau de foi simple. Ils devraient étudier la Torah dans leur chemin, jusqu'à ce que le moment de leur correction arrive.

Les religieux lient la Kabbale au niveau matériel, ne réalisant pas que les kabbalistes la comprennent différemment (à un niveau supérieur), car un jeune enfant ne comprend pas un adulte. 

Par conséquent, ils en veulent aux kabbalistes, croient que la Kabbale est une chose nuisible qui éloigne un homme de la religion. La Kabbale éloigne effectivement un homme de la religion parce qu'elle lui montre la vraie paix et le vrai but de la création.

Le fait est qu'une personne religieuse exécute les commandements d'une manière égoïste: juste pour une bonne vie dans ce monde et pour l'amour du paradis dans l'autre monde. Il n'a aucun rapport avec les lois de l'unité et avec la règle «aime ton prochain comme toi-même».

Un kabbaliste accomplit le commandement «aime ton prochain» parce que c'est la base de toute sa vie dans laquelle il révèle le Créateur et atteint la propriété du don et de l'amour.

Par conséquent, la Kabbale et la religion ont des buts complètement différents, des techniques différentes, et des attitudes différentes à la Torah. Cette contradiction profonde les sépare et les rend opposés polaires.

Espérons que les religieux finiront par comprendre l'importance du passage graduel de la religion à la Kabbale.


- Michael Laitman -

Lanmou ini nou youn ak lòt e avèk Bondye

Lanmou ini nou youn ak lòt e avèk Bondye

RENMEN PWOCHEN W AK RENMEN BONDYE SE MENM BAGAY LA


RENMEN PWOCHEN W AK RENMEN BONDYE SE MENM BAGAY LA


Poukisa saj Kabalis yo anseye nou metòd koneksyon an kòm sèl mwayen k ap pèmèt nou dekouvri Kreyatè a? Se paske tousenpleman, atravè relasyon ak lòt yo, n ap kapab dekouvri relasyon nou ak Bondye. 


Relasyon nou devlope ak lòt yo, se enstriman mezi ki pèmèt nou evalye distans nou parapò ak Bondye. Se konsa l ye e li pap janm lòt jan. Yo rakonte istwa yon Wa ki te vle voye yon sòm lajan de yon vil ak yon lòt. Nan enkyetid li pou sèvitè l ap angaje pou transpò lajan an pa t vòlè l, Wa a te itilize yon estrateji kote l pran anpil sèvitè epi l divize sòm lajan an li bay yo chak la yon pyès pou yo transpòte. Konsa, chak sèvitè sa yo ap gen pou rapòte pyès la nan menm pwen an epi rasanble yo pou bay sòm lajan an. 


Istwa sa moutre nou egzakteman nan ki sitiyasyon limanite twouve l. Jodia, separasyon ant chak etensèl nanm yo pa pèmèt yo konnen Bondye apati pwòp yo menm. Men si yo rive konekte youn ak lòt, gras ak aksyon sa a, y ap kapab dekouvri yon lòt reyalite. 


Lè yo konekte youn ak lòt, sa rele y ap pratike Lanmou pwochen an. Lè sa a, yon moun dwe di tèt li, dèyè chak zanmi m, Kreyatè a kache. Epi, atravè lyen kole sere sa a yo devlope ant yo a, y ap dekouvri yon espas vid ki rele _Shekinah_. Se espas vid sa a menm Limyè siperyè a (Kreyatè a) ap vin ranpli. Sa a se Lanmou Bondye a.

Demon


Kisa demon yo ye ? Èske lwa yo se demon jan anpil moun kwè sa ? 

Nan tèks ki vin apre yo, n ap reponn kesyon sa yo ak anpil lòt sou vrè idantite demon yo.

Lè yo te poze Michael LAITMAN sou kouman nou ka chase demon yo, li te reponn ak mo sa yo: "Se yon bagay ki byen senp. Ann ta di jodia m te gen 10 dezi egoyis epi m korije 2 nan yo mwen rete 8. Kidonk, mwen chase 2 demon."  Kounya, deklarasyon sila a ban nou yon pis byen klè sou sa k demon an. Lespri demonyak la se Ego nou an k ap domine tout kò nou an. Demon yo se chak dezi egoyis k ap kontwole ògàn nou yo. Wòl yo, se kenbe nou esklav dezi pou pwòp tèt nou pou anpeche nou travay pou Kreyatè a. 

Chak fwa yon kouch Ego ajoute sou nou, gen yon gwoup demon ki akonpaye l men sa pa retire anyen nan misyon yo. Nou souvan atribiye fòs sila yo ak yon seri fòs nan lanati k ap fè moun malfeza men se fo. 

Nan peyi Dayiti, pratik chase demon an trè frekan sitou nan sektè relijye yo kote nou souvan tande moun yo posede. Menmsi sa ka mande yon rechèch pi pwofon, men nou ka oze di menm a 99.99% sa relijye ayisyen yo rele demon yo, se sa vodouyizan yo rele lwa yo. 

Men, kisa k pase anfèt? Isit an Ayiti, gen yon gwo kanpay kont sektè vodou a ak relijyon yo nan tèt demach sila a. Malerezman, se pa yo ki prensipal benefisyè a, men pito se yon gwoup moun, nan sousi pou yo kase rit tradiksyon ansestral anndan peyi a, deside bat chalbare dèyè tout moun k ap sèvi lespri zansèt Lafrik yo. 

Pi bon fason pou yo reyisi fè eksplwa sila a, se kòmanse djabolize kilti peyi a. Yo enstale nan tèt ayisyen an lwa se djab. Kidonk lè l ap sèvi lwa, se pou djab l ap travay, li prale nan lanfè tou dwat. Yo detounen tout tèm Labib itilize yo nan sans pa yo, pou pi byen manipile pèp ayisyen an nan lide pou l abandone kilti lokal li. 

Se pou rezon sa k fè, lè yon moun gen lwa danse nan tèt li, yo di se satan k moute l oswa se demon li genyen. Poutan, tout moun konnen, chak fanmi ayisyèn gen pwòp lwa l ki mache ak li, ki la pou sèvi l e li dwe ka sèvi an retou. Lè yon moun lwa yo chwazi pou sèvi l, refize kategorikman ak sa, lwa sa sèvi l pèsekisyon. Se pa mal livle fè l non, li sèlman vle fòse l asepte pran misyon an. 

Anfen, li lè pou ayisyen yo sispann panse lwa yo se demon oswa se Satan. Se yon erè grav ki pwouve w pa konn anyen de istwa w antanke ayisyen.

Mansonj ak verite



𝗞𝗜 𝗦𝗔 𝗞 𝗦𝗘𝗣𝗔𝗥𝗘 𝗩𝗘𝗥𝗜𝗧𝗘 𝗔 𝗔𝗞 𝗠𝗔𝗡𝗧𝗜 𝗔?


Se rekonesans manti a li menm. Mansonj espirityèl la pa fonksyone menm jan ak manti nan mond pa nou an. Nan reyalite pa nou an, yon moun kapab bay manti nan sa l ap di, nan konpòtman elt. Men nan mond espirityèl la, manti a pa gen okenn rapò ak aksyon ki parèt deyò moun kapab wè. 


Pi gwo manti yon moun ka bay tèt li nan espirityalite a, se lè l kwè l p ap sèvi pwòp tèt li, kidonk l ap sèvi Bondye. Se yon ilizyon total paske okenn moun pa ka oze di y ap fè volonte Bondye ak pwòp fòs yo. Se yon bagay enposib. Sou plan sa a, toutan yon moun kontinye ap neye nan ilizyon kote l panse l ap fè volonte Bondye, sa rele mond mansonj lan. 


Chemen pou pèmèt lòm sòti nan mond mansonj lan pou antre nan mond verite a, se pwosesis koreksyon pèsepsyon l sou relasyon l devlope ak Fòs pi wo a. Lè sa a, l ap koumanse rann kont de distans ki egziste ant li menm ak Kreyatè a. Toutan l poko koumanse eseye apwoche Kreyatè a tout bon vre, disimilasyon an ap rete doub. 


Nan pwosesis sa a tou, genyen etap rekonesans manti a. Sa fèt apre yon kantite manti ki moute youn sou lòt fè yon pil. An mezi nanm nan ap ransanble manti sa yo, sou tèt yo l ap dekouvri pòt pou antre nan mond verite a gras ak efò li pou l antre an kontak ak limyè a.


Nou dwe presize sa tou, sòti nan mond mansonj lan pou antre nan mond verite a, se yon veritab mirak paske se sèl Fòs siperyè a ki gen abilite pou wete yon moun nan reyalite plen ak ilizyon sa a pou fè l antre nan reyalite tout bon an.

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